samedi 30 juin 2007

Manifesto

[Ce blog est festif et inventif à l'exception de certains postes dont celui-ci fait partie, qui répondent à un commentaire ignominieux,d'un anonyme qui dit tout haut ce que ma famille a toujours pensé...euh... tout haut aussi. Mon époux Jonathan lui a répondu , je cauchemarde ici et je réponds sur le fond ci-dessous .]

Ton monde, face-de-rat, tu nous l'as fait entrevoir, c'est un cloaque:
Fétide, aigri, hideux, péteux, violent, nauséabond, vulgaire, mesquin, vil, odieux, médiocre, malveillant, rance, frustré, petit, d'une bêtise et d'une mauvaise foi crasse de bas-étage des bas-fonds des égouts de la fange...
Pléonasmes à foison, redondance en veux-tu en voilà, tout ça pour dire:
T'es trop moche, tu pues, va-t'en.

Notre univers en revanche est:
Beau, inventif, joyeux, onirique, truculent, rayonnant, courageux, bucolique, gracieux, théâtral, romanesque, bienfaisant, original, sublime, symbolique, esthétique, intègre, enfantin, curieux, constructif, lucide, généreux, pittoresque, profond, imaginaire, libre... Tout ça pour dire :
Plus la classe que nous tu meurs!

Et tu dis, face-de-rat - en lâche et anonyme puant que tu es - que je suis une fausse rebelle parce que tu ne comprends pas la rébellion et qui plus-est à mon âge?

Tu écris du caca avec quelques phrases dégueulasses et tu crois que les lecteurs de ce blog ricanent avec toi? Incurable plouc!

Le voici, le manifeste de ma rébellion, de mes dégoûts mais surtout des inventions que j'ai imaginées et opérées pour vivre dans un monde qui me réjouit.

Voici la source et les applications de mes valeurs morales.

Tu n'y pigeras rien. Il est trop tard pour toi. C'est comme pour ma mère, trop tard, elle ne comprendra pas.
Quand au tribunal, elle s'entend dire par la juge de la cour d'appel:
"Madame, je suis navrée de vous poser ces questions, car je suis mère et je ressentirais une grande souffrance si elles m'étaient adressées:
Aimez-vous vos filles?
Les avez-vous jamais aimées?
"
Ma mère est comme étourdie, le regard dans le vide, elle dit d'une voix chétive et hésitante après de trop longues secondes :
"Pardon? Je ne comprends pas votre question".
On lui aurait dit : Fllllblllllbllllll
Elle aurait été tout aussi ahurie.
Non, ni ma mère, ni mon père d'ailleurs, n'ont jamais compris l'amour filial et tout propos y faisant allusion était balayé.
Et tu ne comprendras pas le miracle que c'est de :

  • faire reculer la dénégation au profit de la lucidité
  • dépasser le conformisme au profit de l'agentivité (tu ne sais pas ce que c'est, j'en suis bien consciente!)
OUI, depuis l'enfance je suis en rébellion contre une tranche de ce passé:
un quotidien angoissant,hostile, misogyne, méprisant, violent, LAID.
Mon adolescence a bien sûr été une époque de rejet et simultanément de construction et d'inventions pour que la vie ait un goût qui donne envie de s'y accrocher.
Depuis longtemps déjà je cherche à être et à m'entourer de gens aux antipodes de cette réalité glauque - que je n'ai que trop connue et dont les souvenirs (et tes intrusions troll!) me sont cuisants.
Ces héros, mentors, exemples, sauveurs et amis sont:
  • Des parents qui expriment affection, générosité et amour pour leur enfants.
  • Des profs qui à force d'encouragements et de confiance font progresser leurs élèves.
  • Des couples qui se regardent à la lumière de la lucidité tout en arborant une tendresse ludique au quotidien.
  • Des femmes puissantes, indépendantes et belles dans les expressions transparentes de leur visage.
  • Des individus enjoués, vaillants, introspectifs et qui aujourd'hui se réjouissent de l'union que Jonathan et moi formons. Certains sont des lecteurs de ce blog et sont régulièrement partants pour rédiger et illustrer leurs rêves et désirs à nos côtés.
Les rencontres que j'ai faites dans la vie, les familles et les pays que j'ai traversés, mes lectures et mes études en ethnologie m'ont permis de chasser la peine du quotidien en adoptant des valeurs morales, intellectuelles et esthétiques nécessaires à ma renaissance.

Ce parcours n'avait qu'un fil conducteur:
Transformer mes révoltes en savoir-vivre glanés ailleurs pour tendre vers une vie que j'entrevoyais chez les autres:
Des existences riches en culture et en art, des habitations chaleureuses , des festins pour repas (avec des légumes appétissants), des couples solides et complices, des voyages pleins d'aventures, des enfants sages et épanouis, des lectures enrichissantes, des adolescentes qui bourgeonnent sous l'oeil charitable et encourageant des adultes.
Une utopie que je construis au quotidien avec Jonathan.
  • L'habitat, l'alimentation, l'amour... sont des thèmes sur lesquels je m'exprime avec passion et auxquels j'invite mes proches à me rejoindre pour les explorer et les réinventer.
  • L'éducation, l'histoire des villes, la BD contemporaine sont autant de thèmes qui m'ennivrent et que je partage autour de moi avec enthousiasme.
Nos valeurs sont notre fond de teint :
La dignité, la droiture, la transparence, la joie de vivre et la générosité - si tu avais pas du caca plein les yeux (et plein l'âme) tu verrais qu'elles se lisent sur nos visages et que c'est cela qui nous rend si beaux.

Adieu minus laideron, nous avons fini d'en découdre avec toi.

A demain minuit pour les participations au concours:

vendredi 29 juin 2007

Ma famille imaginaire = cauchemar

[Ce blog est festif, joyeux et inventif à l'exception de quelques postes (celui-ci en est un), qui répondent à un commentaire ignominieux qui est très certainement la participation indésirable et pitoyable d'un membre de ma famille à notre mariage. Mon époux Jonathan lui a répondu , maintenant c'est mon tour.]

Suite à la mocheté qui s'est incrustée sans vergogne sur ce blog débordant de rires et d'amour, j'ai fait un rêve cette nuit, il est étrangement bien construit et linéaire, en voici le souvenir que j'en ai :

C'était le jour de notre mariage, Jonathan était avec moi, nous n'avions pas d'amis, les copains qui devaient nous héberger en cas de pluie nous avaient laissés dehors, on avait pas de cadeaux non plus alors je décide de prendre une BD à la bibliothèque municipale.
Quand j'arrive, le bâtiment n'est plus là, elle est en travaux car on vient de trouver des ruines romaines : il y a un grand trou, des restes de colonnade, des pierres éparpillées.
Je m'en approche et une colonne s'écroule tout près de moi, sous le pied je vois un miroir très ancien mais intact.
Et je veux le prendre pour regarder mon visage dedans, voir si ma couronne de fleurs est bien posée sur ma tête mais je suis étreinte par l'angoisse à l'idée de m'y regarder, j'ai peur de voir mon reflet dans un miroir ancien, qui me renverrait une image de moi d'avant, qui me montrerait telle que l'on me voyait chez moi:
grosse, moche, ridicule dans mes tentatives de féminité.

Je vais chercher Jonathan, il m'attend sous la pluie au fond d'un terrain vague assis sur une poutre, il me rassure et me dit que sans BD, sans fête, sans amis, on est un couple merveilleux et que sur les ruines effrayantes d'un passé qui s'écroule on peut s'aimer, former un couple harmonieux et être plus tard aimés par nos enfants.

Oui face-de-rat, ton commentaire péteux et nauséabond m'a plongé dans un cauchemar que je connais bien. Celui où ma famille imaginaire me hante, où je suis raillée pour ma soi-disant laideur (ce qui est drôle et déroutant parce que ma famille est super moche!!!).

Ma famille, je ne la vois plus depuis des années, j'ai dit adieu - de concert avec ma soeur - à mes parents au palais de justice mais ils réapparaissent de temps en temps: il suffit d'un coup bas, d'une crasse de bas-étages et je ne pense qu'à eux.
Le commentaire ignominieux est certainement de l'un d'entre eux (ou plutôt l'une d'entre elles) mais si ce n'est pas le cas, si c'est imaginaire, sachez que cette famille absente donc maintenant imaginaire (le cauchemar fait partie de l'imaginaire) restera à jamais ces gens qui n'ont pas d'autre souhait que de me nuire.

Demain il s'agira de clore ce chapitre avec un dernier poste sur ce contre quoi je me rebelle, tu n'y comprendras rien face-de-rat parce que tu es d'une bêtise et d'une mauvaise foi crasses mais moi je finirai ce que j'avais commencé au tribunal.

En attendant dimanche avec impatience, merci pour vos mails plein d'affection et bravo à Marielle et à Elise qui se lancent dans l'aventure du concours avec :

  • "Meetic, la réinvention de la séduction?"
  • "Le meilleur du pire de l'invention amoureuse sur le Web"

jeudi 28 juin 2007

Pan dans ta face (de rat)

[Ce blog est festif, joyeux et inventif à l'exception de quelques postes (celui-ci en est un), qui répondent à un commentaire ignominieux qui est très certainement la participation indésirable et pitoyable d'un membre de ma famille à notre mariage]

Odieux, creux et bêtement méchant, un troll nous a laissé un petit commentaire dans le dernier poste:

Anonyme a dit… (rien que ça c'est tellement la classe)

même avec des fleurs, t'es trop laide pour nous faire croire à ton bonheur, être si mal dans son corps ,dans sa tête, vouloir encore être rebelle à ton âge, contre qui ? contre toi ! c'est pathétique, ridicule, et franchement exposé en plein public, on se dit que pour certains la route est longue ... très longue, avant d'arriver à la sérénité, au bonheur, à la maturité sans devenir gnan-gnan. tu es le cliché de la fausse rebelle, ton mec (heu mari) aussi mal dans sa peau, géné d'être là, regard fuyant ...

Jonathan (hé le troll ! Avant d'être mon époux il n'a jamais été mon "mec", personnage vulgaire que tu es) monte sur ses grands chevaux et répond point par point.

"Quelle interprétation de mon comportement !
Je m'incline devant tant de perspicacité. Mon sourire traduit très certainement de la gêne : d'ailleurs la position de mes cheveux, ainsi que ma barbe et les poils de mes bras montrent bien mon mal d'être, c'est évident.
Et mon regard est tourné de telle façon qu'il est scientifiquement impossible que je sois en train de regarder ceux qui étaient invités à partager notre bonheur - puisque nous n'avons pas d'amis, tu penses bien, en conflit avec nous même que nous sommes, ça laisse peu de place aux autres.
La non-fréquentation et non-participation de qui que ce soit à ce blog le montre bien.

Blague à part, ton interprétation frôle le niveau abyssal de certaines scènes du film "The Da Vinci Code". Une inspiration ?

Maintenant à mon tour d'interpréter :

"même avec des fleurs, t'es trop laide pour nous faire croire à ton bonheur"
Donc pour toi le visage de Bennett - ouvert, rayonnant, les yeux plissés de joie-, sa chevelure flamboyante et végétale... c'est moche?
Et en plus selon toi la beauté (toute relative) traduit le bonheur ?
Ou plutôt 'fait croire' au bonheur.
Ce blog n'a pas pour objectif de 'faire croire', notre mariage non plus.
Ce n'est pas une vitrine de vente de bonheur en boîte.

"être si mal dans son corps ,dans sa tête"
Vue la quantité d'horreurs que tu es capable de débiter sous couvert d'anonymat avec si peu de contenu, tu dois certainement parler de toi.

"vouloir encore être rebelle à ton âge, contre qui ? contre toi !"
Voila encore une phrase qui veut tout et rien dire à la fois, mais en fait qui dit juste rien.
Et en même temps qui contient une part de vérité malgré une intention de dénigrement (c'est donc sûrement involontaire) : être un vrai rebelle, c'est non seulement face aux autres mais surtout face à soi même ! Sinon comment se remettre en question et progresser?

"c'est pathétique, ridicule, et franchement exposé en plein public, on se dit que pour certains la route est longue ... très longue, avant d'arriver à la sérénité, au bonheur, à la maturité sans devenir gnan-gnan."

Je commence par la fin : on dirait que le 'sans devenir gnan-gnan' ne colle pas au reste de la phrase, qu'il aurait été rajouté après relecture pour contrer le très très fort effet 'gnan-gnan' de cette leçon de morale à deux balles. Car quand tu dis 'on se dit que pour certains la route est longue', c'est à croire que tu as déjà foulé cette route et que tu en as vu le bout.
Pourtant ton commentaire révèle bien des choses mais ni sérénité, ni bonheur, ni maturité n'y apparaissent... Donc le 'pathétique 'et le 'ridicule' retombent sur ta tête !

"tu es le cliché de la fausse rebelle"

Cette phrase EST un cliché. Google Search me donne plus d'un million de réponses pour 'faux rebelle' et pour la plupart, les pages sont assez récentes. Tu ne fais que répéter une expression très à la mode issue de la désillusion de mai 68 (je te laisse faire des recherches pour comprendre ça).

N'hésite pas à me répondre, j'ai vraiment pris mon pied à décortiquer ton texte. Et applique toi, s'il te plaît, car je suis un peu resté sur ma faim, surtout en ce qui me visait directement. Mais il est possible que la lâcheté qui t'a amenée à vomir sous couvert de l'anonymat et un orgueil maintenant blessé ne t'en empêchent.

Game Over, bitch !"

Merci Jonathan pour ce moment d'analyse littéraire, face à un texte faisant preuve d'autant de petitesse, le défi était de taille.

Ce commentaire fleure bon la médiocrité intellectuelle, la frustration rance, le dénigrement odieux et la malveillance caractéristiques de ma famille.
C'est vrai, ma famille - à part ma soeur, je ne l'ai pas invitée à mon mariage.
Je ne puis affirmer que le troll en est mais si ce n'est pas le cas l'imitation est très réussie.

Regarde bien face de rat :
on est beaux, lumineux, rayonnants, complices, joyeux, originaux, sublimes, libres.... et toi t'es qu'un anonyme (ou presque) mesquin tout petit,
si petit, minus!

mercredi 27 juin 2007

La furie fleurie vous invite à imaginer

Victor, Luna et Olivia bossent dans les coulisses du blog sur leur projet qui seront en ligne dimanche prochain à minuit au plus tard...

Ces 3 participants avertis nous concoctent :

  • Un reportage-photo du mariage
  • Le petit journal des enfants du mariage
  • Une réflexion sur l'amour par une très jeune fille de 12 ans
Et puis il y a ceux qui se tâtent, qui hésitent, qui craignent de se découvrir, qui font face à l'angoisse de l'écran blanc (ouai la feuille blanche c'est méga ringard)...

C'est vrai qu'avec les blogs de la maison imaginaire et du festin imaginaire, la légèreté était de mise - les blagues, les jeux de mots, les gadgets, la grande rigolade quoi....
Mais l'amour ne permet pas tant de facéties ou alors il faut aller voir du côté de Shakespeare...

Fritz, Meg, Manu, Anna, Marielle, Elise...
Vous sautez dans le grand bain?
Vous nous offrez vos idées pour aimer en toute liberté?
Vous nous décrassez les cerveaux bourrés d'âneries et de mièvreries tel Hercule avec les écuries d'Augias?

Allez, les bloggeurs transis, les inventeurs courageux, les théoriciens timides de l'amour...
Inscrivez-vous


Et pour la route une photo qui ne peut figurer QUE dans un album de mariage imaginaire : une photo où la mariée n'est pas à son avantage, l'image étant trop réaliste.

Je disais que j'étais une despote et là, ça se voit bien sur ma tête non?

Les fleurs n'y changent rien, je suis outrée .
Par qui? par quoi? je ne sais même plus mais je vois un petit grain de riz dans mes cheveux et hhmmmm je me souviens!
On a osé s'attaquer à ma chevelure?! Ah bah alors tout s'explique!

jeudi 21 juin 2007

L'amour en cheveux

Adieu
champs
vaches
gâteaux.
Adieu
les fantômes
qu'on a pas vus
et Monsieur Shakespeare
qui nous a accompagnés.
A bientôt Meg notre nouvelle amie.

Il est douloureux de s'arracher à un quotidien des plus exotiques pour les parisiens que nous sommes:
Que du temps libre! Que nous deux!
(et en ce qui me concerne plein de sucre!)
Nous avons vécu dans une demeure si merveilleuse et somptueuse, Cross o'the hill farm, qu'on ne peut qu'inviter tous les amants esthètes à aller y célébrer leur amour.

En vrac, des photos de nos mines réjouies (et de nos chevelures impressionantes) dans les champs, les jardins de Shakespeare, le cimetière de Trinity Church et le verger de la maison:






Fini les scones...

Nous sommes partis bien à regret...

mardi 19 juin 2007

L'amour au soleil

On se prélasse au soleil sur la pelouse du cimetière, on pique-nique à l'ombre des tombes, on regarde les vaches allaiter leur veau, les canards suivre les cygnes, les lapins et les colverts occuper le terrain à croquet et les groseilles à maquereaux mûrir...

Ce matin dans le verger Jojo-le-framboisillon a trouvé plein de framboises.

Hier on a vu Macbeth au théâtre avec des meurtres sanguinolents, des sorcières merveilleuses et des fantômes qui tombent du plafond.

Pour rentrer on a traversé la campagne la nuit et on avait peur de ne pas trouver le chemin dans le noir à travers champs, mais la lumière de la lune faisait briller toutes les pâquerettes du chemin, on était comme le petit Poucet qui suit les petites pierres blanches.

Ce soir je vais voir Macbett de Ionesco toute seule parce que le théâtre 2 soirs de suite pour Jojo bon, quand même.

Et pour revenir au thème de ce blog, le mariage imaginaire, ou comment réinventer l'amour loin des conventions:

Notre mariage a bien été à la hauteur de notre imagination -
une fête enchanteresse où seuls les invités qu'on aime sincèrement sont des nôtres, des BD à foison, des enfants sages et joyeux, des feuilles de vigne farcies qu'aurait faites ma Grand'mère Arménienne si elle était encore avec nous, un voyage bucolique et historique et une vraie rencontre avec Monsieur Shakespeare grâce à ses maisons, ses pièces de théâtre et nos lectures.

A tous merci de nous avoir accompagnés dans ce rêve.

lundi 18 juin 2007

Belle des champs et Neo sous la pluie anglaise


Le voyage de noces à Stratford-upon-Avon est un peu mouillé mais merveilleux:
ce matin j'ai pris un bain dans une baignoire victorienne en regardant les vaches et on a pris le petit déjeuner en regardant les pies et les lapins et en écoutant le chant des oiseaux.
Nous sommes dans un paysage enchanteur et nous allons dans la ville médiévale en :

  • traversant 2 champs dans un paysage de bocage
  • empruntant une passerelle pour traverser la rivière pleine de canetons
  • coupant par le vieux cimetière de l'Église où est enterré Shakespeare.
Dans cet univers serein et gracieux tout est tentant.
On va voir Macbeth au théâtre ce soir.
Je suis plongée dans une biographie fascinante de Shakespeare qui montre, entre autres, comment la richesse végétale et animale de ce coin d'Angleterre est présente dans toute son oeuvre.
Oui, oui, j'étais venue pour trouver le monde de Shakespeare et je suis bien immergée dans le bucolique propre à ses pièces.

Jojo est content aussi, on se balade, on lit, on bouffe, on fait les amoureux...

samedi 16 juin 2007

Monsieur et Madame


De la pluie, une couronne de fleurs immense qu'il a fallu customiser à l'arrêt du bus sur le chemin de la mairie, un témoin le pied cassé à peine sorti de l'hôpital, un pote coincé 2h sous la pluie la nuit sans le code, des bagues perdues-volées, retrouvées mais trop petites! (elles repartent en Suisse)....
Tout ça pour un fête pleine d'enfants, de merveilles, de festin et de rencontres.

Monsieur et Madame vous disent merci pour votre présence,vos bons voeux et votre générosité en BD et en surprises.
Vous nous avez montré que non seulement nous sommes un couple lumineux et original mais surtout 2 individus merveilleusement entourés par des amis chaleureux et joyeux.

Bennett & Jojo

jeudi 14 juin 2007

Au voleur ! Au voleur !

Nos sublimes alliances à microfilm ont été très certainement volées pendant le transport et ne seront donc pas mises à nos doigts demain au mariage.
La société de transports s'en lave les mains, il est interdit d'utiliser leur service pour le transport de bijoux.
Notre bijoutier suisse adoré est aussi désespéré que nous, pour ne pas nous gâcher notre fête il va nous les refaire gracieusement et c'est un ami à lui de passage à Paris qui nous les apportera.
Quelle générosité, quelle gentillesse !
Mais demain que va-t-on faire ?
Ne pas se passer la bague au doigt ou bien faire semblant avec des bagues en toc ?
Les paris sont ouverts.

NOT siiiiiiinging in the raiiin!

Bon, les aminches, notre optimisme forcené :
"ben oui il fera beau, bien sûr, on se marie un 15 juin alors!" prend l'eau de toute part.
Un orage, la pluie et les éclairs comptent s'incruster à notre mariage et qu'à côté l'apocalypse ce sera de la rigolade.

Alors le mariage à la mairie du 20e à 15h on y sera mais aux Buttes Chaumont sous les grands arbres à attendre d'être frappés par la foudre les pieds dans la gadoue non.
Nous sommes tous accueillis chez Marc - le témoin de Jonathan - et sa famille merveilleuse Marie, Camille et Mathieu.
Rendez-vous à partir de 17 h à Charonne (voir le mail pour les détails), à l'abri dans leur loft, pour pique-niquer sous la protection bienfaisante de leur gigantesque ficus.
Hauts les coeurs, pas de pleurnichades et pitié épargnons-nous les dictons pourris!

On ne veut pas entendre "Mariage pluvieux, mariage heureux", les imprudents qui oseront auront un gage (et pas un gentil). Cette phrase ne sera pas tolérée car d'abord on vit très bien sans énoncer de clichés, si, si je vous assure. De plus ce dicton ridicule est une abérration puisqu'il s'agit en fait de la déformation d'une phrase qui elle a du sens: "Mariage plus vieux, mariage heureux" que l'on disait autrefois aux jeunes fougueux qui voulaient se marier un peu trop vite.

lundi 11 juin 2007

1 grognon + 1 despote éclairée = amour ?



Bennett & Jojo




A 3 jours du mariage:

Jonathan et moi

sommes-nous compatibles?



Portraits au vitriol :
Je vais être galante, on va commencer par Jonathan.
Pour ceux qui nous fréquentent au réveil, mes élèves entre autres, vous en conviendrez, on voit souvent Jonathan le matin "au naturel":
Sombre, mal aimable, silencieux, se traînant la tête basse, le moral dans les pantoufles et prêt à tout pour que le premier venu comprenne bien ce message "Foutez-moi tous la paix".

Pour ceux qui le voient dans l'après-midi, vous ne me contredirez pas, après avoir dû se plier aux règles de la maison et faire sa part de corvée (linge, vaisselle, ménage, aspi), on le voit renfrogné, excédé, l'humeur gâchée par les moments de souffrance qu'il vient de péniblement endurer.
Il passe gluant de maussadité, soupirant sans vergogne et il faut quelques secondes pour que l'air dans la pièce semble léger de nouveau (une fois qu'il est dans sa chambre la porte claquée sans lâcher un mot)

Grognon 1er règne à la maison.
Empereur bafoué, roi d'un royaume sans joie, il tente de tout son être d'harmoniser l'univers à sa personne. Il boude.

Alors que moi, rien à voir.
Pas mesquine pour un sous.
Autoritaire et colérique, je ne lâche jamais mes proies.
Je gueule, je braille, j'exige, j'ordonne, je gesticule, j'empourpre mes joues sur demande.
La grande impératrice monte sur ses grands chevaux, clame ses principes, convertie, harcèle, botte les fesses, remue en tout sens - lui résister est acte de courage ou de folie.

Ce contraste - mes éclats de voix et son renfrogement - lui donnait au début de notre relation le beau rôle :
"Mais Bennett, moi au moins je n'agresse personne, je ne brutalise pas. C'est vrai je boude, je fais la gueule mais c'est passif, ça ne dérange personne. C'est un comportement calme et mesuré. C'est mille fois moins énervant que toi et tes emportements redoutables".

Le naïf, qu'il était alors !
Convaincu que son comportement était plus pacifique que le mien !

Il ignorait que la bouderie était un comportement humain classifiée comme sous-catégorie de la colère!

Kif-kif bourricot
Bennett et Jojo

Une fois la chose démontrée, la colère "chaude" - les éclats de voix - ne diffère que dans la forme de la colère "froide" - la bouderie - (j'avais trouvé un tableau des émotions et de leurs variantes sur un site de vulgarisation de psychologie), le débat a pu progresser vers des sphères plus pertinentes :

Comment s'épauler mutuellement quand les émotions prennent le-dessus ?

Pour m'aider, c'est évident ! Il faut s'aligner, céder et obtempérer ! La recette est fastoche non?
Et quand c'est trop tard (les spaghettis sont trop cuites, infamie!), mieux vaut être câlin, conciliant et faire profil bas ! Ne surtout pas dire "les pâtes molles et collantes, c'est meilleur de toute façon." Etre humble et repentant.

Pour sortir Jonathan du trou de malheurs dans lequel il tombe, il faut anticiper et avoir ce qu'il faut sous la main:
Céréales ou tourtes italiennes (selon l'heure et ses désirs alimentaires).
Et il faut lui proposer en l'acclamant "Vive Grognon 1er, Vive le roi"...
Une fois le gros de l'orage essuyé et que sa ressemblance à l'ours sauvage des montagnes s'estompe, on peut lui parler et s'excuser quand on est en tort (ça arrive souvent, même à Bennett l'Impératrice de l'Univers).

L'amour ça peut aussi être ça :
Se regarder sans se voiler la face, se parler sans mauvaise foi, accepter de se décrire en toute honnêteté et rire de nos mauvaises natures.

Je serai toujours une femme autoritaire et exigeante et lui un grognon qui traîne des pieds.
Peu de chance que ça change fondamentalement.
On est quand même fous d'espoir pour notre relation car on a appris à reconnaître cette réalité sans complaisance.
Quand le couple tangue, nous nous efforçons de faire preuve de lucidité, cela nous permet de nous admirer pour ce miracle que nous parvenons à répéter tous les jours, nous aimer.

jeudi 7 juin 2007

Liste de mariage

On pourrait bien faire les naïfs et croire que vous viendrez juste pour participer à la fête.
Mais on se doute que certains voudront fêter Noël au mois de juin.
Evitons les vases, les lampes et les malentendus.

Jonathan et moi avons une grande passion en commun, la BD.

Il y a des auteurs que nous avons déjà dans leur intégralité (Marjane Satrapi, Chris Ware...).
Nous jouissons aussi de séries incomplètes que nous aimerions réunir et d'autres que nous n'avons pas du tout.
Voici 3 listes d'ouvrages que nous aimerions recevoir - une liste pour chacun de nous plus une mixte - dans chaque liste les livres sont par ordre de préférence, le plus simple est de le suivre.

Pour vous éviter de choisir tous les mêmes BD, laissez en commentaire l'ouvrage que vous avez l'intention de nous offrir (sans oublier le n° dans le cas d'une série.). Je grise les ouvrages au fur et à mesure.

Livres & BD pour Bennett et Jojo

Pour ravir Bennett & Jonathan

Joann Sfar
  • Le Bestiaire Amoureux (1, 2, 3)
  • Professeur Bell (1, 3, 4)
  • Donjon - Potron-Minet (-84TL)
  • Donjon - Zénith (3, 4)
  • Donjon - Crépuscule (104)
  • Le Chat du Rabbin (1, 2, 3, 5)
  • Donjon Parade
  • Donjon Monsters
  • Donjon Bonus
Yoko Tsuno
  • Les trilogies "Intégrale" Tome 1, 2, 3
Rien que pour Bennett

Tardi (Livres illustrés de Louis Ferdinand Céline)
  • Mort à crédit
  • Voyage au bout de la nuit
Otto T
  • Petite histoire des colonies françaises
  • Petite histoire du grand Texas
Rien que pour Jonathan

Jodorowsky
Note : les BDs de Jodorowsky sont géniales dans leurs couleurs d'origines (premières éditions donc) et déplorables dans la récente réédition façon 'X-Men'. On peut les trouver dans des magasins de BDs d'occasion pour un prix tout à fait raisonnable (rue Dante à Paris, par exemple).
  • Avant L'Incal (3, 4, 5, 6)
  • L'Incal
  • Après L'Incal

"Bolognaise, voilette & Co"

Pas une seule tentative pour la devinette ?

Booooooooooooo !
Booooooooooooo !


Pas bravo aux 2 geeks qui m'ont aidé à me mettre à Google Analytics mais merci à eux !

Grâce à Thomas et à JV, je m'initie aux statistiques d'un blog :
Je suis informée sur le trafic - combien de gens viennent ici, où ils sont et par quels chemins ils atterrissent là par exemple.

Certains d'entre vous nous découvrent en tapant des mots-clef dans les moteurs de recherche. Je suis désolée de vous avoir déçus dans un premier temps et j'aimerais me rattraper.


Pour ceux qui tapent "Bolognaise" et qui cliquent sur le lien du blog, voici ma recette simplissime pour tous les enfants et les hommes qui exigent le label spécial Jojo - la garantie zéro légume :
  • 500 g de spaghettis Barilla
  • 700 g de boeuf haché
  • 0,5 litre de sauce tomate Heinz
  • Parmesan
  • Huile d'olive
  • Sel/poivre
  1. Dans une poêle à fond épais (ou une cocotte) verser de l'huile d'olive et simultanément portez à ébullition votre plus grande casserole pleine d'eau recouverte d'un couvercle.
  2. Quand l'huile dans la poêle est chaude, mettez-y la viande hachée.
  3. Faites la cuire à feu moyen en remuant de temps en temps jusqu'à ce que toute humidité ait disparue et qu'elle commence à être un peu grillée (c'est ça qui donnera le goût de viande aux plat). Comptez 20 bonnes minutes au moins.
  4. Avec un peu de chance votre eau sera à ébullition en même temps que la viande sera cuite, jetez alors une grosse poignée de gros sel dans l'eau puis mettez-y les pâtes en mélangeant pour qu'elles ne collent pas.
  5. Versez sur la viande la brique de 500 ml de sauce tomate Heinz (si vous avez un peu de Tabasco et/ou de concentré de tomates ça corsera le goût), mélangez et baissez le feu au minimum
  6. Egouttez les spaghettis quand elles sont cuites.
  7. Mélangez les pâtes et la sauce à la viande puis soupoudrez de parmesan.
Voilà, avec ça vous êtes repus et heureux.

Pour ceux qui ont cherché "mariage pourri" vous auriez pas dû, tapez juste "mariage", vous rigolerez tout aussi bien.


Pour ceux qui cherchent des "voilettes à chapeaux et coiffures", je suis navrée de vous dire que si c'est pour un exposé en histoire vous en trouverez plein sur le web, mais si c'est pour votre garde-robe, c'est pas gagné.

Et à celui ou celle qui s'interroge l'âme curieuse et tourmentée.
A celle ou celui qui cherche à percer les folies de l'amour en tapant "recettes imaginaires d'amour" :

Bienvenue ici
Tire la chevillette et la bobinette cherra.